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Téléphérique et technique

10 février 2021
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Depuis 1976, le téléphérique bicâble unidirectionnel est télépulsé ; cela signifie que les cabines sont liées par des attaches fixes au câble tracteur et qu’elles roulent sur le câble porteur, avec ralentissement au passage des cabines en station.

Les cabines sont soutenues par un chariot roulant sur un câble porteur (1 à la montée, 1 à la descente). La tension des câbles est assurée par des contrepoids (46 tonnes pour les porteurs et 24,4 tonnes pour le tracteur) amarrés en gare supérieure.

En 1934 le Téléphérique fonctionnait avec un un système de va-et-vient où chaque cabine roule sur son câble porteur. Il permet une économie d’énergie.

Tandis que les cabines sont tirées par le câble tracteur, le poids de la cabine descendante compense en partie l’effort nécessaire à la montée de l’autre cabine.

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Histoire et patrimoine de la Bastille

10 février 2021
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Patrimoine fortifié

L’histoire de la ville de Grenoble s’inscrit sur le site de la Bastille depuis plus de 2000 ans. La Bastille est un puissant rocher calcaire transformé au fil des siècles.
L’impressionnante construction militaire que l’on découvre de nos jours, a été édifiée entre 1823 et 1848. Le dispositif de fortifications, remarquablement bien conservé a été conçu pour parer à une attaque du Dauphiné par le Duché de Savoie, depuis la Chartreuse où s’édifiait alors la frontière entre la France et le Piémont.
On peut y admirer une échauguette construite au XVIsiècle lors de l’édification par Lesdiguières de la première fortification. On y croise aussi l’ombre de Vauban et du général Haxo, ce dernier étant à l’origine du système défensif actuel.
Cet ensemble fortifié n’a jamais été pris d’assaut, la Bastille n’a connu l’épreuve du feu qu’en 1944. La construction est aujourd’hui inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques !
Abandonnée définitivement par l’armée en 1940 et suite à l’installation du premier téléphérique urbain en 1934, le Fort devient petit à petit un lieu de promenade prisé, et un site touristique remarquable grâce à son point de vue exceptionnel sur la ville de Grenoble et les chaines de montagnes.

Vue d'une fortification

Vue d'une fortification

Vue d'une fortification

Vue d'une fortification

La place forte de la Bastille se visite à pied. Le donjon est l’enceinte où se trouve la gare supérieure du téléphérique. C’est le cœur du système défensif. Edifiée au XIXe siècle pour parer une attaque ennemie venue de Chartreuse, elle comprend, côté montagne : un cavalier casematé, un fossé, un glacis et des grottes de revers dites « de Mandrin ». Depuis le donjon, sur les pentes de la Bastille, descendent deux murs d’enceinte où se succèdent casemates, banquettes de tirs et escaliers.

Chacune de ces branches fortifiées rejoint les anciennes portes d’entrée de la ville : la Porte de France et la Porte Saint Laurent.

Depuis l’enceinte basse du donjon, un mur à redescend la pente en écharpe pour enclore la partie ouest de la montagne et constituer la « citadelle Rabot » aujourd’hui convertie en cité universitaire.

Lorsque l’on regarde la Bastille depuis la ville, on ne voit que le « dos » du système, ce qui amène des difficultés à se la représenter. En effet, elle a été conçue pour parer une attaque provenant de la montagne ou des versants. Les ouvrages ont donc été organisée pour tirer vers l’arrière et les côtés, par vers Grenoble.

Patrimoine naturel

La Bastille est aussi un lieu connu et parcouru de longue date par les naturalistes. Exposée plein sud, sa végétation combine espèces alpines et méridionales qui abritent une grande variété d’oiseaux et d’insectes. Elle figure dans l’inventaire des sites naturels remarquables !
Grâce à son exposition septentrionale, la Bastille abrite une étonnante végétation combinant 200 espèces alpines et méditerranéennes. La Bastille est classée zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique, en effet, les pentes et buissons de la Bastille, du mont Jalla et du mont Rachais abritent une des « colonies méridionales » les plus riches des environs de Grenoble. Ce sont plus de 30 espèces qui habitent sur le site de la Bastille. La diversité des milieux permet d’accueillir également une faune remarquable.

Le Dahu écailleux de la chartreuse, cet animal mythique semble être revenu sur les pentes de la chartreuse !

Les services des espaces verts de la ville de Grenoble travaillent en permanence à l’amélioration des chemins et à l’entretien des murs, des falaises, et des espaces arborés et fleuris composant ce site exceptionnel. Ensemble, par une attitude responsable, faisons-en sorte que cet espace reste un environnement de détente, de contemplation et de découverte.

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Maintenance et sécurité

10 février 2021
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Le fonctionnement technique et la sécurité du téléphérique sont assurés en interne en permanence, tout au long de l’année par les équipes techniques de la Régie du Téléphérique. Les investissements et les frais d’entretien directement liés à l’exploitation sont de l’ordre de 120 000 € par an.

En tout, près de 4 000 heures de travail par an sont nécessaires pour garantir le bon fonctionnement de notre remontée mécanique ! Elles se répartissent en quatre types d’entretien :
• Les contrôles journalier, qui sont réalisés avant l’ouverture et portent essentiellement sur les organes de transmission, le bon fonctionnement des cabines, les contrôles des freins…
• L’entretien régulier de l’appareil, programmé tous les lundis matin (voir deux fois par semaine en forte période d’activité) passe par le contrôle du serrage des pinces (toutes les 50 h), des graissages de l’ensemble des articulations des suspensions, des axes de sabots du pylône de ligne, des cardans et poulies… Des visites de ligne, des contrôles visuels des points singuliers de tous les câbles en place…
• L’entretien annuel, effectué en janvier, se concentre essentiellement sur les gros contrôles périodiques, comme le contrôle magnétographique des câbles porteurs et tracteurs, et le contrôle magnétoscopique des soudures des zones soumises aux efforts sur l’ensemble des ouvrages de ligne.
• Enfin, l’entretien exceptionnel consiste à échanger de grosses pièces comme ; la poulie retour, les sabots du pylône de ligne, le réducteur… et aussi les câbles, éléments les plus sensibles de l’installation. Chaque élément ayant une durée de vie différente, ces changements se programment longtemps à l’avance et sont aussi effectués pendant la fermeture annuelle de janvier.

Le téléphérique est donc fermé durant trois à quatre semaines au mois de Janvier pour un important contrôle de sécurité effectué par le STRMTG (Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés) et renouvelle l’autorisation d’exploitation pour un an. Il fait régulièrement l’objet d’importants contrôles de sécurité par les organismes agrées du Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés. Cette période de janvier est également l’occasion de programmer les gros travaux d’entretien qui ne pourraient être effectués sans la fermeture totale de l’appareil pendant plusieurs jours. A la fin de ces travaux, la Grande Visite Annuelle est alors programmée avec notre maître d’œuvre et le STRMTG. A l’issue de ces essais, sera délivrée ou non, notre autorisation annuelle d’exploitation.

Découvrez le travail des techniciens de l’équipe du téléphérique de Grenoble-Bastille !

Ce film d’une quinzaine de minutes réalisé par Christophe Champelovier, présente les différents métiers liés à la maintenance, à l’entretien et à l’exploitation de ce téléphérique urbain. La sécurité est au cœur de leur métier !

Chaque année a lieu un exercice de sauvetage mené par les pompiers du Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP 38), en lien avec le personnel du téléphérique.
Cet exercice règlementaire permet de valider annuellement la sécurité et les techniques d’intervention en cas de panne au téléphérique.

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Historique du Téléphérique

10 février 2021
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L’effacement des contraintes militaires et l’évolution des esprits favorisent l’émergence d’une grande idée : « monter » au Fort de la Bastille, jusque-là réservé aux militaires. Cette fortification, véritable promontoire au-dessus de la ville de Grenoble, représente en effet un lieu de promenade et un point de vue sans pareil sur la ville et les montagnes environnantes.

C’est alors qu’entre 1920 et 1934, Paul Michoud, vice-président du syndicat d’initiative, soutenu par Paul Mistral puis Léon Martin tous deux Maires de Grenoble portent le projet d’un téléphérique qui rendra la Bastille accessible au grand public et deviendra un nouveau vecteur de découverte d’un site proche et pourtant si lointain.

Suite à cette détermination, une entreprise Allemande nommé « Bleichert » propose le système le plus simple et le plus sûr ainsi que le meilleur rapport qualité prix. L’architecte Jean Benoit signe les plans des deux gares. Les charpentes métalliques sont réalisées par Para à Grenoble.

L’aventure du téléphérique Grenoble Bastille peut enfin prendre place dès le 9 septembre 1934 !

Deux expositions photo permanentes sur l’histoire du téléphérique de 1934 à nos jours sont visibles tous les jours sur la Place Tournade du Fort de la Bastille.
Accès libre et gratuit.

Cabine dodécagonales

Gare haute en 1934

Gare basse en 1934

Gare basse en 1934

Cabines carrée

Cabines carrée

Destruction gare basse

Nouvelle gare basse

Bulles

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